La sortie du village se fait par une bonne pente afin d'atteindre un plateau.
Quarante cinq minutes plus tard, la chapelle de la Poyo me livre sa légende selon laquelle la statue de la Vierge y serait retournée après plusieurs tentatives de transferts à Viana.
Les pèlerins ont la drôle d'habitude de dresser sur le chemin, des totems à la mémoire de leurs valeureux godillots ou pour faire un pied de nez au Covid.
Les agriculteurs ont pris soin de finir leurs labours en ne négligeant aucun mètre carré disponible, dessinant ainsi de jolies formes à leur terrain. Ces champs semblent sortir de chez le coiffeur, ne laissant dépasser aucun brun de paille et peignés avec la précision de l'artisan. Ne reste plus qu'à ces artistes du vivant à semer les graines pour offrir à l'été prochain des étendues de blé d'une blondeur féminine.
Viana, est là après 3 h de marche, souhaitant visiter l'église de Santa Maria de la Asuncion, je m'y rends directement. Hélas, comme souvent, c'est devenu une mauvaise habitude, elle est fermée.
Deux nouvelles heures de marche pour apercevoir la capitale du terroir vinicole de la Rioja, célèbre pour son vin rouge.
Il est midi passé, je vais déjeuner devant la Concatedral de Santa Maria de la Redonda à la façade baroque, majestueuse.
A présent, je vais directement à l'albergue municipal prendre mon lit et déposer mon sac a dos pour poursuivre la visite de la ville. Tout d'abord près du gîte, l'église impériale de Santa Maria de Palacio, l'emblème de la ville avec son clocher pointu en forme de pyramide appelé "aguja", l'aiguille.
Ma visite se conclue par un immanquable Bocadillo arrosé d'un vin de la Rioja pris sur un tonneau dans la calle Laurel avec deux peregrinos Salvador et Salvador.
Cumul: 360,5 km
Total 1.186,5 km
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