La vallée d'Aspe a toujours été un lieu de passage entre le Béarn et l'Aragon. Déjà les légions romaines l'empruntaient avant que les pèlerins ne la foulent à leur tour. Je quitte, dès 7h30, Oloron-Sainte-Marie et m'enfonce petit à petit dans les entrailles des Pyrénées.
Heureusement, je quitte rapidement le bitume pour m'enfoncer en forêt. J'ai l'impression de moins mouiller sous les arbres dégoulinants que sous la pluie. Par contre, le terrain est très glissant, je n'entend que les pchouuts, pchouuts de mes pieds couverts de boue. Ils sont rincés peu de temps après quand l'eau ruisselle sur les chemins caillouteux.
Chouette, après avoir franchi un petit gué, je trouve un petit cabanon de fortune, idéal pour y faire ma pause déjeuner.
La pluie s'est arrêtée, bonne occasion pour repartir, direction l'abri Pèlerin tenu dans le cloître par les frères Prémontrés de Sarrance.
Cette fois, après Escot les contraintes du relief obligent le GR à suivre à flanc de collines le fond de la vallée.
En ce début d'après-midi les sommets se découvrent très légèrement, laissant apparaître de la neige. En effet il en tombe sur les sommets du col du Somport, depuis 2 jours.
Le plaisir de remonter le fil du Gave d'Aspe est immense quand le chemin de Saint-Jacques se cache sous les tunnels formés par les arbres, même si parfois ils ressemblent à des ruisseaux.
Sous cette voûte feuillue, les ruisseaux coulent de source.
L'ambiance feutrée de l'épaisse végétation contraste avec la vigueur du torrent lancé dans une fuite éperdue vers la plaine béarnaise.
Mon chemin se termine, il est 15h. Je sonne à la porte du cloître, un hospitalier m'ouvre et me guide vers ma cellule d'où j'ai une splendide vue sur la montagne. Ce lieu empreint de sérénité et de repos m'invite à participer aux vêpres de 18h, avant de prendre le repas en communauté.
Dernier extrait du poème de M.M.
Complainte du soulier sous la pluie.
"Je l'aurais ma revanche J'oublierai mes souffrances, Quand sous ton oreiller,
Je t'entendrai... tousser."
Heureusement, je quitte rapidement le bitume pour m'enfoncer en forêt. J'ai l'impression de moins mouiller sous les arbres dégoulinants que sous la pluie. Par contre, le terrain est très glissant, je n'entend que les pchouuts, pchouuts de mes pieds couverts de boue. Ils sont rincés peu de temps après quand l'eau ruisselle sur les chemins caillouteux.
Chouette, après avoir franchi un petit gué, je trouve un petit cabanon de fortune, idéal pour y faire ma pause déjeuner.
La pluie s'est arrêtée, bonne occasion pour repartir, direction l'abri Pèlerin tenu dans le cloître par les frères Prémontrés de Sarrance.
Cette fois, après Escot les contraintes du relief obligent le GR à suivre à flanc de collines le fond de la vallée.
En ce début d'après-midi les sommets se découvrent très légèrement, laissant apparaître de la neige. En effet il en tombe sur les sommets du col du Somport, depuis 2 jours.
Le plaisir de remonter le fil du Gave d'Aspe est immense quand le chemin de Saint-Jacques se cache sous les tunnels formés par les arbres, même si parfois ils ressemblent à des ruisseaux.
Sous cette voûte feuillue, les ruisseaux coulent de source.
L'ambiance feutrée de l'épaisse végétation contraste avec la vigueur du torrent lancé dans une fuite éperdue vers la plaine béarnaise.
Mon chemin se termine, il est 15h. Je sonne à la porte du cloître, un hospitalier m'ouvre et me guide vers ma cellule d'où j'ai une splendide vue sur la montagne. Ce lieu empreint de sérénité et de repos m'invite à participer aux vêpres de 18h, avant de prendre le repas en communauté.
Dernier extrait du poème de M.M.
Complainte du soulier sous la pluie.
"Je l'aurais ma revanche J'oublierai mes souffrances, Quand sous ton oreiller,
Je t'entendrai... tousser."
Cumul: 755,5 kms
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