Pensée du jour :
"Si je suis assez borné pour continuer, vous êtes assez fou pour me suivre"
Comme Gérard, je pars à 7h. La pluie fine et discrète m'accompagne toute la matinée. La tenue de "survie" est de rigueur. 2 kms me séparent de Viviers les Montagnes pour récupérer le GR. Village intéressant avec son château du 14ème siècle, de nombreuses fois remanié et son église pourvue d'une tour crénelée. De la terrasse, vue sur la vallée de Bernazobre et les Montagnes Noires, prémices des Pyrénées.
Comme Gérard, je pars à 7h. La pluie fine et discrète m'accompagne toute la matinée. La tenue de "survie" est de rigueur. 2 kms me séparent de Viviers les Montagnes pour récupérer le GR. Village intéressant avec son château du 14ème siècle, de nombreuses fois remanié et son église pourvue d'une tour crénelée. De la terrasse, vue sur la vallée de Bernazobre et les Montagnes Noires, prémices des Pyrénées.

Je poursuis vers Dourgne par un chemin goudronné, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie....
Par ce temps, ma foi, c'est une chance, car cela m'évite de patauger pendant 3h dans la gadoue.
Passant devant la ferme Le moulin à vent, sans doute pour de bonnes raisons ainsi nommée, je traverse, la plaine céréaliere où est plantée l'église St Jean. Premier témoignage de l'architecture toulousaine avec son clocher octogonal à trois niveaux de fenêtres géminees.
Arrivé à 10h sur Dourgne, je profite d'une terrasse, à l'abri pour faire une pause et prendre un café.
Après une demi-heure, la pluie s'intensifie. Mes doigts engourdis, par la pluie et le froid, s'accrochent aux poignées de mes bâtons. Mais j'avance coûte que coûte. Me voici un peu plus à l'abri sur une très ancienne voie de chemin de fer.
Promis, les yeux dans les yeux, je n'ai pas, je n'ai jamais eu de comptes en Suisse....Bon, j'avoue, j'ai bien toujours une petite tablette de chocolat (mais pas suisse) dans mon sac à dos. Mais elle n'y reste souvent pas très longtemps.
Cette fois, je pense à Jean-louis, qui me disait, il y a quelques jours, que çà faisait du bien de se rafraîchir dans l'eau fraîche et claire des ruisseaux.
Prochain village de Soreze remarquable par les restes du clocher roman de son abbaye détruite par les guerres de Religion.
J'approche de la Bastide de Revel, bâtie à compter de 1342, grâce à la volonté du roi Philippe VI de Valois. Une petite heure trente, sous un ciel très couvert et le chemin bute sur la halle du 14 ème siècle et terme de mon étape. Je n'ai rencontré personne sur le chemin et pourtant ce soir, nous serons sept pélerins au gîte communal et ses deux hospitaliers.
Par ce temps, ma foi, c'est une chance, car cela m'évite de patauger pendant 3h dans la gadoue.
Passant devant la ferme Le moulin à vent, sans doute pour de bonnes raisons ainsi nommée, je traverse, la plaine céréaliere où est plantée l'église St Jean. Premier témoignage de l'architecture toulousaine avec son clocher octogonal à trois niveaux de fenêtres géminees.
Arrivé à 10h sur Dourgne, je profite d'une terrasse, à l'abri pour faire une pause et prendre un café.
Après une demi-heure, la pluie s'intensifie. Mes doigts engourdis, par la pluie et le froid, s'accrochent aux poignées de mes bâtons. Mais j'avance coûte que coûte. Me voici un peu plus à l'abri sur une très ancienne voie de chemin de fer.
Promis, les yeux dans les yeux, je n'ai pas, je n'ai jamais eu de comptes en Suisse....Bon, j'avoue, j'ai bien toujours une petite tablette de chocolat (mais pas suisse) dans mon sac à dos. Mais elle n'y reste souvent pas très longtemps.
Cette fois, je pense à Jean-louis, qui me disait, il y a quelques jours, que çà faisait du bien de se rafraîchir dans l'eau fraîche et claire des ruisseaux.
Prochain village de Soreze remarquable par les restes du clocher roman de son abbaye détruite par les guerres de Religion.
J'approche de la Bastide de Revel, bâtie à compter de 1342, grâce à la volonté du roi Philippe VI de Valois. Une petite heure trente, sous un ciel très couvert et le chemin bute sur la halle du 14 ème siècle et terme de mon étape. Je n'ai rencontré personne sur le chemin et pourtant ce soir, nous serons sept pélerins au gîte communal et ses deux hospitaliers.
Cette publicité Pippermint GET sur les arcades est le témoignage de la production d'une liqueur renommée, par les frères GET, à Revel, jusqu'en 1988.
Cumul: 385,5 kms
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