Extrait du poème de M.M. :
Complainte du soulier sous la pluie.
"Se dresse enfin le gîte,
Son auvent qui t'invite
Ici, à me laisser
avant que de rentrer."
Reprenons le sentier qui nous mènera ce soir à Anoye un peu d'exotisme, dans ce nom, mais en réalité il s'agit plutôt d'un village bien paisible.
Sur le chemin, je croise la Gasconne auréolée ou appelée communément la vache Mirandaise. Elle se fait remarquer par ses jolies yeux et ses muqueuses rosées.
Descendants de plus en plus vers le sud il n'est pas rare d'apercevoir au sortir d'un bois la chaîne des Pyrénées qui se rapproche de plus en plus.
Ce midi, je choisis, une fois de plus mon paysage pour déjeuner. C'est donc au bord du lac du petit lèes que je vais me reposer en contemplant les hérons prendre leur envol sur le bord du rivage.
Il ne me reste plus qu'une petite heure de marche pour rejoindre mon hébergement, le gîte communal d'Anoye. J'y trouve tout le confort souhaité avec petite cerise sur le gâteau une petite épicerie à l'intérieur.
Un bénévole, me conseille même, la Source "Bienfaisante", toute proche, qui paraît-il guérit tous les maux. Alors, pourquoi ne pas essayer pour mon genou qui donne quelques signes de faiblesse.
Signalons la mauvaise réputation que les villages des alentours prêtaient aux Anoyais; deux vieux dictons l'attestent en Béarnais :
A Anoye, si bos trobar un honeste omi, que l'y cau hicar. Si bos qu'en demore, que l'en cau tirar. (À Anoye, si tu veux trouver un honnête homme, il faut l'y mettre, si tu veux qu'il le reste, il faut l'en retirer).
Lo qui ey passat per Luc e Anoye, Pot passar per ont lo diable boye. (celui qui est passé par Luc et Anoye peut passer où voudra le diable.)
Que des mauvaises langues car nous y sommes très bien accueillis.
Cumul: 685,5 kms
Reprenons le sentier qui nous mènera ce soir à Anoye un peu d'exotisme, dans ce nom, mais en réalité il s'agit plutôt d'un village bien paisible.
Sur le chemin, je croise la Gasconne auréolée ou appelée communément la vache Mirandaise. Elle se fait remarquer par ses jolies yeux et ses muqueuses rosées.
Descendants de plus en plus vers le sud il n'est pas rare d'apercevoir au sortir d'un bois la chaîne des Pyrénées qui se rapproche de plus en plus.
Ce midi, je choisis, une fois de plus mon paysage pour déjeuner. C'est donc au bord du lac du petit lèes que je vais me reposer en contemplant les hérons prendre leur envol sur le bord du rivage.
Il ne me reste plus qu'une petite heure de marche pour rejoindre mon hébergement, le gîte communal d'Anoye. J'y trouve tout le confort souhaité avec petite cerise sur le gâteau une petite épicerie à l'intérieur.
Un bénévole, me conseille même, la Source "Bienfaisante", toute proche, qui paraît-il guérit tous les maux. Alors, pourquoi ne pas essayer pour mon genou qui donne quelques signes de faiblesse.
Signalons la mauvaise réputation que les villages des alentours prêtaient aux Anoyais; deux vieux dictons l'attestent en Béarnais :
A Anoye, si bos trobar un honeste omi, que l'y cau hicar. Si bos qu'en demore, que l'en cau tirar. (À Anoye, si tu veux trouver un honnête homme, il faut l'y mettre, si tu veux qu'il le reste, il faut l'en retirer).
Lo qui ey passat per Luc e Anoye, Pot passar per ont lo diable boye. (celui qui est passé par Luc et Anoye peut passer où voudra le diable.)
Que des mauvaises langues car nous y sommes très bien accueillis.
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