Reprenons nos bonnes habitudes, réveil à 7h pour franchir la Garonne, prendre le chemin des Etoiles, à petits pas, en Gascogne. Quelle n'est pas ma surprise, descendant vers l'avant cour de la petite auberge, Rhani et Tami, mes deux pélerins israéliens, sont là prenant leur petit déjeuner. Grandes embrassades, comme pour fêter le retour de l'enfant prodigue. Bien entendu, je ne rate pas la photo souvenir que je m'empresse d'envoyer à Nadine et Annie qui sont toujours sur le chemin de retour. C'est une véritable communion entre pélerins, devenus comme une seconde famille.
Il faut plus d'une heure pour sortir de Toulouse et sa banlieue.
A St Martin du Touch, un balisage rouge et blanc me fait suivre le ruisseau Le Touch, en sous-bois.
Mais au bout de deux heures, malgré le balisage, je m'étonne de ne toujours pas voir le village de Pibrac. Qu'à cela ne tienne, il est midi passé, priorité au pique-nique, avant de faire le point avec mon GPS. Effectivement, je me suis écarté trop vers le Sud. A droite toute, toujours avec mon GPS, direction Pibrac.
A St Martin du Touch, un balisage rouge et blanc me fait suivre le ruisseau Le Touch, en sous-bois.
Mais au bout de deux heures, malgré le balisage, je m'étonne de ne toujours pas voir le village de Pibrac. Qu'à cela ne tienne, il est midi passé, priorité au pique-nique, avant de faire le point avec mon GPS. Effectivement, je me suis écarté trop vers le Sud. A droite toute, toujours avec mon GPS, direction Pibrac.
Après 5 h de marche, je découvre la basilique Ste Germaine de Pibrac.
Sur les pas de Ste Germaine. Simone Cousin naquit en 1579 à Pibrac. Orpheline de mère, infirme de la main droite, mal aimée de sa marâtre. Elle priait et partageait son maigre pain avec les pauvres. A 22 ans, on la trouva morte sous la soupente et fût enterré sous le pavé de l'église. Or 43 ans plus tard, des fossoyeurs rouvrant cette tombe anonyme furent surpris d'y voir son corps parfaitement conservé. Certaines vieilles personnes y reconnurent aussitôt la "dévote Germaine". Dévotions et miracles commencèrent. A la révolution on la fit à nouveau enterrer sous la chaux vive. Deux ans plus tard on retrouva ses ossements intacts. Elle fût placée dans une chasse en 1854 et conservée dans l'église St Madeleine bâtie au 13ème siècle.
Un petit coup d'oeil au château de Pibrac, de style Renaissance dont les travaux débuteront en 1540 est hélas fermé.
Passant devant la fontaine Ste Germaine, je reprends le chemin de Léguevin. Le ciel s'assombrit de nouveau, et là pas de miracle je vais bien prendre une seconde averse orageuse. Toutefois, le vent prend soin de me sécher avant d'arriver une heure plus tard au gîte communal.
Pour une fois je suis seul, dans le grand dortoir, je vais pouvoir ronfler à satiété.
Cumul: 516,5 kms.
Sur les pas de Ste Germaine. Simone Cousin naquit en 1579 à Pibrac. Orpheline de mère, infirme de la main droite, mal aimée de sa marâtre. Elle priait et partageait son maigre pain avec les pauvres. A 22 ans, on la trouva morte sous la soupente et fût enterré sous le pavé de l'église. Or 43 ans plus tard, des fossoyeurs rouvrant cette tombe anonyme furent surpris d'y voir son corps parfaitement conservé. Certaines vieilles personnes y reconnurent aussitôt la "dévote Germaine". Dévotions et miracles commencèrent. A la révolution on la fit à nouveau enterrer sous la chaux vive. Deux ans plus tard on retrouva ses ossements intacts. Elle fût placée dans une chasse en 1854 et conservée dans l'église St Madeleine bâtie au 13ème siècle.
Un petit coup d'oeil au château de Pibrac, de style Renaissance dont les travaux débuteront en 1540 est hélas fermé.
Passant devant la fontaine Ste Germaine, je reprends le chemin de Léguevin. Le ciel s'assombrit de nouveau, et là pas de miracle je vais bien prendre une seconde averse orageuse. Toutefois, le vent prend soin de me sécher avant d'arriver une heure plus tard au gîte communal.
Pour une fois je suis seul, dans le grand dortoir, je vais pouvoir ronfler à satiété.
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