Vu la distance de ce jour, le départ à 7 h est impératif. Dans la crainte d'une certaine monotonie en suivant le canal, j'opte pour une variante qui me conduit par les coteaux où de nombreux villages ponctuent le parcours.
Je rejoins le canal une dernière fois pour le suivre sur 3 kms, avant d'emprunter les chemins de coteaux. Au soleil levant, le spectacle est magique, avec cette brume matinale qui flotte au dessus de l'eau.
Et là, fini le bruit, de la route, l'autoroute, le chemin de fer et les avions qui terminent leur vol à l'aéroport de Toulouse-Blagnac.
Retour à la nature, la quiétude. Je n'entends plus que le bruissement de mes foulées sur l'herbe enveloppée de rosée du matin.
Certe, ce chemin demande plus d'efforts que par le canal. En effet, je passe de colline en colline. Certe, je fais huit kilomètres supplémentaires. Mais, bonté divine, lorsque je découvre la chaîne des Pyrénées enneigée, sur 180 degrés, quel émerveillement, je ne peux que m'exclamer: c'est fabuleux, fabuleux. Quelle merveille, ce rempart blanc nous séparant de l'Espagne.
Pourtant plus je m'approche de la ville, plus il y a d'avions à passer au dessus de moi, comme des rapaces près à fondre sur leur proie.
Voici Toulouse au loin, il est 13h, le temps pour moi de m'arrêter pour déjeuner. Un banc m'attends dans le petit village de Peschbusque.
Puis c'est reparti pour 3 heures avant d'atteindre le centre-ville de Toulouse. Par chance, l'accès se fait par le parc Puech David. Ce qui veut dire que je subis les nuisances de la ville seulement la dernière heure. Je descends vers les bords de la Garonne, eh oui, pas le canal du midi, que je longe jusqu'au centre.
Qu'il est loin ce pays, qu'il est loin
Je pose mon sac à dos à la petite auberge, en plein centre-ville, près de la basilique St Sernin. Cette église, de briques, que j'admire sous le soleil d'une fin d'après-midi printanière. Au pied j'y rencontre, les deux argentins d'hier soir, ainsi que Nadine et Annie qui rentrent chez elles demain en fin de matinée.
Nous dînons une dernière fois ensemble avant une bonne nuit bien méritée.
Et là, fini le bruit, de la route, l'autoroute, le chemin de fer et les avions qui terminent leur vol à l'aéroport de Toulouse-Blagnac.
Retour à la nature, la quiétude. Je n'entends plus que le bruissement de mes foulées sur l'herbe enveloppée de rosée du matin.
Certe, ce chemin demande plus d'efforts que par le canal. En effet, je passe de colline en colline. Certe, je fais huit kilomètres supplémentaires. Mais, bonté divine, lorsque je découvre la chaîne des Pyrénées enneigée, sur 180 degrés, quel émerveillement, je ne peux que m'exclamer: c'est fabuleux, fabuleux. Quelle merveille, ce rempart blanc nous séparant de l'Espagne.
Pourtant plus je m'approche de la ville, plus il y a d'avions à passer au dessus de moi, comme des rapaces près à fondre sur leur proie.
Voici Toulouse au loin, il est 13h, le temps pour moi de m'arrêter pour déjeuner. Un banc m'attends dans le petit village de Peschbusque.
Puis c'est reparti pour 3 heures avant d'atteindre le centre-ville de Toulouse. Par chance, l'accès se fait par le parc Puech David. Ce qui veut dire que je subis les nuisances de la ville seulement la dernière heure. Je descends vers les bords de la Garonne, eh oui, pas le canal du midi, que je longe jusqu'au centre.
Salut, Ô Toulouse. ..de Claude Nougaro.
Qu'il est loin ce pays, qu'il est loin
Parfois devant moi se ranime
L'eau verte du canal du Midi
Et la brique rouge des Minimes
Ô ce paîs, ô Toulouse, ô Toulouse ...
Je pose mon sac à dos à la petite auberge, en plein centre-ville, près de la basilique St Sernin. Cette église, de briques, que j'admire sous le soleil d'une fin d'après-midi printanière. Au pied j'y rencontre, les deux argentins d'hier soir, ainsi que Nadine et Annie qui rentrent chez elles demain en fin de matinée.
Nous dînons une dernière fois ensemble avant une bonne nuit bien méritée.
Cumul: 488,5 kms
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