De nouveau le virus a atteint le pauvre randonneur que je suis, transformé au fil du temps et des chemins en pèlerin. Je tiens tout d'abord à demander pardon à ma femme Elisabeth, pour cette nouvelle absence prévue de 3 mois sur ce périple de plus de 1750 kms me menant de la cité d'Arles à Compostelle, sans manquer de pousser jusqu'à Fisterra.
Comme à chaque fois, je prépare minutieusement mon sac à dos en essayant d'apporter un plus, m'offrant davantage de confort lors de ma marche. Cette année j'ai voulu prendre un soin tout particulier pour mes randonnées sous la pluie. J'ai donc investi dans de nouvelles guêtres ainsi que dans un sac étanche dont le but est de disposer, à l'intérieur, bien au sec, toutes mes affaires en remplacement de mes différents sacs de congélation qui je dois l'avouer au bout de 2 mois n'étaient plus très hermétiques.
Dans un monde soumis à une numérisation immodérée, toujours plus frénétique et complexe, ces chemins millénaires apportent un certain charme, celui de la simplicité où le seul objectif est de rejoindre à pied l'étape suivante et de découvrir avec curiosité les surprises que chaque journée m'offre en cadeau.
Certes son succès fait craindre que la simplicité censée nous envahir ne se transforme justement en vague de pèlerins déferlants sur St Jacques, surtout en période estivale. Ceci est sans doute vrai sur les derniers cent kilomètres, raison pour laquelle je démarre mon chemin tôt dans la saison, sans pour autant trop tôt, car je ne veux pas être bloqué par la neige au passage de la chaîne pyrénéenne.
Ce chemin ayant constitué un vivier propice aux grands courants civilisateurs du vieux continent sera un trait d'union entre marcheurs plongés corps et âmes dans l'aventure jacquaire et mystique et les randonneurs en quête d'un horizon sublimé, offrant un parcours au centre de soi dans un espace merveilleux. Défoulement physique pour les uns, chemin de métamorphoses pour les autres, ce voyage se veut unique pour tous.
Comme pour Robert Louis Stevenson qui se met en tête d'explorer les Cévennes avec son âne, " Rien ne vaut la marche à pied qui permet de s'incorporer de plus en plus au paysage matériel, de devenir le paysage". En fait d'âne, il s'agissait de Modestine son ânesse au pelage gris. Quant à moi, ce sera un dodu sac à dos gris de 60 L me servant quasiment de seconde peau.
Pourtant, ce chemin de Compostelle je le connais puisque je suis parti de la Pointe St Mathieu, près de Brest en 2014-2015 ou bien de Genève en 2017. Cette fois c'est d'Arles que je souhaite partir pour découvrir l'Occitanie. Ensuite j'emprunterais le même chemin en Espagne entre Puente La Reina et Santiago. Mon approche sera sans doute différente, surtout après ma périgrination sur le chemin d'Assise faite en 2018.
Dans un monde soumis à une numérisation immodérée, toujours plus frénétique et complexe, ces chemins millénaires apportent un certain charme, celui de la simplicité où le seul objectif est de rejoindre à pied l'étape suivante et de découvrir avec curiosité les surprises que chaque journée m'offre en cadeau.
Certes son succès fait craindre que la simplicité censée nous envahir ne se transforme justement en vague de pèlerins déferlants sur St Jacques, surtout en période estivale. Ceci est sans doute vrai sur les derniers cent kilomètres, raison pour laquelle je démarre mon chemin tôt dans la saison, sans pour autant trop tôt, car je ne veux pas être bloqué par la neige au passage de la chaîne pyrénéenne.
Ce chemin ayant constitué un vivier propice aux grands courants civilisateurs du vieux continent sera un trait d'union entre marcheurs plongés corps et âmes dans l'aventure jacquaire et mystique et les randonneurs en quête d'un horizon sublimé, offrant un parcours au centre de soi dans un espace merveilleux. Défoulement physique pour les uns, chemin de métamorphoses pour les autres, ce voyage se veut unique pour tous.
Comme pour Robert Louis Stevenson qui se met en tête d'explorer les Cévennes avec son âne, " Rien ne vaut la marche à pied qui permet de s'incorporer de plus en plus au paysage matériel, de devenir le paysage". En fait d'âne, il s'agissait de Modestine son ânesse au pelage gris. Quant à moi, ce sera un dodu sac à dos gris de 60 L me servant quasiment de seconde peau.
Pourtant, ce chemin de Compostelle je le connais puisque je suis parti de la Pointe St Mathieu, près de Brest en 2014-2015 ou bien de Genève en 2017. Cette fois c'est d'Arles que je souhaite partir pour découvrir l'Occitanie. Ensuite j'emprunterais le même chemin en Espagne entre Puente La Reina et Santiago. Mon approche sera sans doute différente, surtout après ma périgrination sur le chemin d'Assise faite en 2018.
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