Une fois encore je pars à 7h. Je dois rejoindre le col de Servies à 839 m en 4h30. Je commence en fond de vallée, accompagnée par le Gravezon, tranquille et limpide. J'ai l'impression de l'emmener à l'école rejoindre sa grande soeur, l'Orb au village du Bousquet d'Orb.
Ne pouvant y faire mon ravitaillement, passons aux choses sérieuses. Déjà cette grande colline où se trouve blotti le village me donne un aperçu de l'effort à fournir. Comme un cabri je vais passer de col en col jusqu'au col d'Ernest à 944 m.
Je profite d'une trouée rocheuse, dans cette dense forêt pour mesurer l'effort fourni et celui qui me reste à accomplir.
Le chant des oiseaux, résonnant entre ces montagnes est couvert de temps en temps par le bruit du vent se frottant aux branches.
Inlassablement je m'élève, découvrant un point de vue sur un horizon bien bouché tantôt à droite, tantôt à gauche.
Le sentier, parfois bordé de mur de pierres, donne toute la mesure du travail effectué par nos anciens pour tirer partie des moindres espaces disponibles. Hélas, ce vain travail, ne peut être admirer que par les randonneurs et mérite tout notre respect.
Voici quatre heures que je sillonne ces montagnes et une pluie très fine, que certains qualifieraient de crachin breton, m'incite à me mettre à l'abri et prendre un modeste repas. Merveilleux, l'ONF, pense à ses randonneurs. Elle a planté face à cette montagne embrumée une cabane, idéale pour une pause au sec.
Comme dans le célèbre tableau de Michael Ange dans la chapelle Sixtine de Rome, " la création de l'homme ", j'ai l'impression de toucher du bout du doigt les nuages qui recouvrent les sommets.
Poursuite de la montée pour le col de Servies, puis le col d'Ernest à 944 m avant d'entamer une longue descente de 3 h vers St Gervais de la Mare. Du haut de ce dernier col un panorama à couper le souffle m'oblige à poser sac à dos à terre et admirer de longs instants, le visage fouetté par un vent fort.
Hêtres ou ne pas hêtres , that is the question? Je laisse ainsi mon esprit divaguer à la vue de ces beaux arbres, ayant revêtu leur parure d'or, fêter le printemps.
Dernière descente vers St Gervais sur Mare et son joli pont roman où je rejoins le gîte communal vers 16h.
Me voici arrivé, les cabris c'est fini...
Je n'irais plus jamais sur ces sommets
Je viens de le décider
Je ne crois pas
Que j'y retournerai un jour.
Capri c'est fini. 🎶
Ne pouvant y faire mon ravitaillement, passons aux choses sérieuses. Déjà cette grande colline où se trouve blotti le village me donne un aperçu de l'effort à fournir. Comme un cabri je vais passer de col en col jusqu'au col d'Ernest à 944 m.
Je profite d'une trouée rocheuse, dans cette dense forêt pour mesurer l'effort fourni et celui qui me reste à accomplir.
Le chant des oiseaux, résonnant entre ces montagnes est couvert de temps en temps par le bruit du vent se frottant aux branches.
Inlassablement je m'élève, découvrant un point de vue sur un horizon bien bouché tantôt à droite, tantôt à gauche.
Le sentier, parfois bordé de mur de pierres, donne toute la mesure du travail effectué par nos anciens pour tirer partie des moindres espaces disponibles. Hélas, ce vain travail, ne peut être admirer que par les randonneurs et mérite tout notre respect.
Voici quatre heures que je sillonne ces montagnes et une pluie très fine, que certains qualifieraient de crachin breton, m'incite à me mettre à l'abri et prendre un modeste repas. Merveilleux, l'ONF, pense à ses randonneurs. Elle a planté face à cette montagne embrumée une cabane, idéale pour une pause au sec.
Comme dans le célèbre tableau de Michael Ange dans la chapelle Sixtine de Rome, " la création de l'homme ", j'ai l'impression de toucher du bout du doigt les nuages qui recouvrent les sommets.
Poursuite de la montée pour le col de Servies, puis le col d'Ernest à 944 m avant d'entamer une longue descente de 3 h vers St Gervais de la Mare. Du haut de ce dernier col un panorama à couper le souffle m'oblige à poser sac à dos à terre et admirer de longs instants, le visage fouetté par un vent fort.
Hêtres ou ne pas hêtres , that is the question? Je laisse ainsi mon esprit divaguer à la vue de ces beaux arbres, ayant revêtu leur parure d'or, fêter le printemps.
Dernière descente vers St Gervais sur Mare et son joli pont roman où je rejoins le gîte communal vers 16h.
Me voici arrivé, les cabris c'est fini...
Je n'irais plus jamais sur ces sommets
Je viens de le décider
Je ne crois pas
Que j'y retournerai un jour.
Capri c'est fini. 🎶
Cumul :236,5 kms
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