St Gilles du Gard - Vauvert 17,5 kms 4h30
Pour une remise en jambes, j'opte pour de petites étapes, me permettant ainsi de faire les réglages nécessaires.
En quittant St Gilles, je quitte également les terres d'élevage pour parcourir les terres de cultures fruitières.
La nature a fourni un gros effort à la fin de cet hiver pour revêtir ses couleurs d'espérance. Espoir d'offrir ses meilleurs fruits, aidée en cela par les hommes qui s'activent aux pieds des abricotiers pour ne laisser que quelques fruits afin qu'ils profitent pleinement de la sève des arbres porteurs. A perte de vue s'étendent également, cerisiers, pêchers et pieds de vignes.
Tout ceci ne serait pas possible sans un savant réseau d'alimentation en eau par de nombreux canaux dont celui du Bas Rhône, que je vais suivre en partie jusqu'à Vauvert. En quittant le canal je pénètre dans une forêt de pins maritimes. Le vent a tout l'art de diffuser ce parfum de résine mis en avant avec les premières chaleurs.
Peu avant d'arriver à Vauvert, je profite de l'ombre généreuse de ces pins et du tapis moelleux d'herbes fraîches disposé à leurs pieds pour faire ma halte déjeuner, suivi d'une bien agréable sieste.
Après un petit quart d'heure de marche j'entre dans la cité de Vauvert par la porte St Gilles, base actuelle de la tour de l'horloge.
Je rejoins le gîte de ce soir, le relais des pélerins, non loin des arènes. J'emprunte le box de "gitan ", mais au lieu de dormir sur la paille, un bon matelas m'attend.
Je dépose mon sac à dos avant d'aller aux arènes, d'où provient un brouhaha. Mercredi, jour des enfants, les parents vont aux arènes, comme nous, nous emmenons les nôtres au jardin public. L'entrée est libre et s'y déroulent des courses de vaches camarguaises. Le but étant pour les Raseteurs de décrocher des cocardes ou des glands accrochés aux cornes des vaches.
Après quelques emplettes retour au refuge afin d'y faire la popote pour ce soir et demain .
En quittant St Gilles, je quitte également les terres d'élevage pour parcourir les terres de cultures fruitières.
La nature a fourni un gros effort à la fin de cet hiver pour revêtir ses couleurs d'espérance. Espoir d'offrir ses meilleurs fruits, aidée en cela par les hommes qui s'activent aux pieds des abricotiers pour ne laisser que quelques fruits afin qu'ils profitent pleinement de la sève des arbres porteurs. A perte de vue s'étendent également, cerisiers, pêchers et pieds de vignes.
Tout ceci ne serait pas possible sans un savant réseau d'alimentation en eau par de nombreux canaux dont celui du Bas Rhône, que je vais suivre en partie jusqu'à Vauvert. En quittant le canal je pénètre dans une forêt de pins maritimes. Le vent a tout l'art de diffuser ce parfum de résine mis en avant avec les premières chaleurs.
Peu avant d'arriver à Vauvert, je profite de l'ombre généreuse de ces pins et du tapis moelleux d'herbes fraîches disposé à leurs pieds pour faire ma halte déjeuner, suivi d'une bien agréable sieste.
Après un petit quart d'heure de marche j'entre dans la cité de Vauvert par la porte St Gilles, base actuelle de la tour de l'horloge.
Je rejoins le gîte de ce soir, le relais des pélerins, non loin des arènes. J'emprunte le box de "gitan ", mais au lieu de dormir sur la paille, un bon matelas m'attend.
Je dépose mon sac à dos avant d'aller aux arènes, d'où provient un brouhaha. Mercredi, jour des enfants, les parents vont aux arènes, comme nous, nous emmenons les nôtres au jardin public. L'entrée est libre et s'y déroulent des courses de vaches camarguaises. Le but étant pour les Raseteurs de décrocher des cocardes ou des glands accrochés aux cornes des vaches.

Après quelques emplettes retour au refuge afin d'y faire la popote pour ce soir et demain .
Cumul: 40 kms
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