Destination Arles
Comme pour chaque pèlerinage, une certaine euphorie s'empare de moi. J'enlasse une dernière fois Elisabeth. Je gagne la sortie de la ville, au parking de l'octroi où doit me rejoindre Lucas, dans le cadre d'un covoiturage qui me conduira vers Arles.
Comme pour une cérémonie des Césars, ce n'est pas un tapis rouge qui est déroulé devant nous, mais un long ruban noir, celui de l'asphalte de l'autoroute qui nous emmène vers le Sud.
9h de trajet interminable et enfin la gare de Bollene où Lucas me dépose. Je patiente sur le quai de la gare, malgré le vent frais, pendant une demi-heure avant de monter dans le TER pour Avignon où j'arrive dix minutes plus tard. J'ai un quart d'heure devant moi avant de récupérer le TGV pour Arles, terminus de la journée. La nuit est tombée. J'arpente les petites rues très sombres de cette ville déjà endormie pour tomber sur la place des arènes. Puis je poursuis jusqu'à la Maison des pélerins, place du Docteur Pomme où je peux enfin poser mon sac à dos. Il est 22h.
Je ne découvrirais donc cette ville qu'aux aurores.
Comme pour une cérémonie des Césars, ce n'est pas un tapis rouge qui est déroulé devant nous, mais un long ruban noir, celui de l'asphalte de l'autoroute qui nous emmène vers le Sud.
9h de trajet interminable et enfin la gare de Bollene où Lucas me dépose. Je patiente sur le quai de la gare, malgré le vent frais, pendant une demi-heure avant de monter dans le TER pour Avignon où j'arrive dix minutes plus tard. J'ai un quart d'heure devant moi avant de récupérer le TGV pour Arles, terminus de la journée. La nuit est tombée. J'arpente les petites rues très sombres de cette ville déjà endormie pour tomber sur la place des arènes. Puis je poursuis jusqu'à la Maison des pélerins, place du Docteur Pomme où je peux enfin poser mon sac à dos. Il est 22h.
Je ne découvrirais donc cette ville qu'aux aurores.
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