Le beau temps est de retour, j'ai eu la bonne idée de faire une plus courte étape la veille.
Les prochaines étapes marquées du sceau du Haut-Languedoc, offriront un relief plus montagneux avec le plus haut point d'altitude à 1020 m sur la voie d'Arles avant les Pyrénées.
Debout aux aurores pour partir dès 7h en direction du point culminant de la journée à 635 m, puis le col de la Baraque de Bral. Un petit sentier mène aussitôt en forêt. Là les premiers rayons de soleil se frayent un passage au travers des branches de pins.
La rosée du matin diffuse une odeur apaisante. De minuscules gouttelettes d'eau brillent de mille feux à la lueur du soleil. Elles sont prêtes à faire un dernier saut de l'ange pour irriguer le sol.
La température n'est pas élevée à cette heure matinale, mais plus je prends de l'altitude, plus le vent du Nord se fait sentir. A l'approche du sommet, les arbres ont disparu et le ressenti de température ne doit pas dépasser les 3 ou 4 degrés. La neige ne s'est pas invitée en ce début de printemps, la végétation perdant son caractère méditerranéen n'est pas encore sortie de son hibernation.
Mais qu'importe, le spectacle est grandiose, avec une vue sur le Rocher des deux Vierges, lieu de mon passage d'avant-hier. Sur l'autre face, le lac du Salagou se détache à l'horizon sur fond de tableau sombre des forêts de sapins et de hêtres.
Le terrain est volcanique, la couleur du sentier tranche sur ces étendues d'un vert tendre. Les fleurs printanières agrémentent les prairies. Je prends la direction du Col de la Baraque de Bral à 611 m, puis un autre col, celui de la Croix de Lucide à 705 m.
Debout aux aurores pour partir dès 7h en direction du point culminant de la journée à 635 m, puis le col de la Baraque de Bral. Un petit sentier mène aussitôt en forêt. Là les premiers rayons de soleil se frayent un passage au travers des branches de pins.
La rosée du matin diffuse une odeur apaisante. De minuscules gouttelettes d'eau brillent de mille feux à la lueur du soleil. Elles sont prêtes à faire un dernier saut de l'ange pour irriguer le sol.
La température n'est pas élevée à cette heure matinale, mais plus je prends de l'altitude, plus le vent du Nord se fait sentir. A l'approche du sommet, les arbres ont disparu et le ressenti de température ne doit pas dépasser les 3 ou 4 degrés. La neige ne s'est pas invitée en ce début de printemps, la végétation perdant son caractère méditerranéen n'est pas encore sortie de son hibernation.
Mais qu'importe, le spectacle est grandiose, avec une vue sur le Rocher des deux Vierges, lieu de mon passage d'avant-hier. Sur l'autre face, le lac du Salagou se détache à l'horizon sur fond de tableau sombre des forêts de sapins et de hêtres.
Le terrain est volcanique, la couleur du sentier tranche sur ces étendues d'un vert tendre. Les fleurs printanières agrémentent les prairies. Je prends la direction du Col de la Baraque de Bral à 611 m, puis un autre col, celui de la Croix de Lucide à 705 m.
Sur ces chemins hors du temps, pas âme qui vive, témoin ce Mas Caysso à l'abandon mais dont les pierres semblent encore raconter plein d'histoires.
Cela fait bientôt 5 h que je marche, la descente est entamée et c'est au col du Roube à 434 m que je fais ma pause déjeuner.
Puis je poursuis ma descente vers le village fortifié de Joncels qui a la particularité d'avoir un cloître faisant office de place publique.
Quand je vois ce qui peut arriver aux cyclistes faisant le Chemin de Compostelle, je me dis qu'il vaut mieux y aller en marchant .
Une heure plus tard me voici rendu au gîte-café "Le Redondel" de Lunas. J'y retrouve Nadine, Annie, Solange. En face, les pieds dans l'eau, son château donnant sur le ruisseau le Gravezon. Petit tour dans le village pour voir notamment les vestiges d'une chapelle du 5ème-6ème siècle d'art pré-roman.
Le soir, retrouvailles dans le café qui laisse à disposition ses fourneaux pour que l'on puisse cuisiner. Je passe derrière le comptoir avec notre barman en chef, Gilbert.
Cumul: 207,5 kms
Cela fait bientôt 5 h que je marche, la descente est entamée et c'est au col du Roube à 434 m que je fais ma pause déjeuner.
Puis je poursuis ma descente vers le village fortifié de Joncels qui a la particularité d'avoir un cloître faisant office de place publique.
Quand je vois ce qui peut arriver aux cyclistes faisant le Chemin de Compostelle, je me dis qu'il vaut mieux y aller en marchant .
Une heure plus tard me voici rendu au gîte-café "Le Redondel" de Lunas. J'y retrouve Nadine, Annie, Solange. En face, les pieds dans l'eau, son château donnant sur le ruisseau le Gravezon. Petit tour dans le village pour voir notamment les vestiges d'une chapelle du 5ème-6ème siècle d'art pré-roman.
Le soir, retrouvailles dans le café qui laisse à disposition ses fourneaux pour que l'on puisse cuisiner. Je passe derrière le comptoir avec notre barman en chef, Gilbert.
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