Pour rentrer j'ai pris l'option Renfe, le chemin de fer espagnol.
Comme tout bon français, je veux composter là mon ticket de train, avant de partir. Mais un agent Renfe me fait comprendre qu'on ne fait pas Compostela son ticket de train en Espagne.
Je refais presque le chemin invernio à l'envers. Le train longe le Rio Miño, puis le Rio Sil, dans un brouillard épais, en passant par Monforte de Lomos, Quiroga, Ponferrada.
Viens ensuite le camino Francès, avec les arrêts en gares d'Astorga, León, et la traversée de la meseta, Burgos.
Je voyage le dos au sens de la marche et çà me donne la sensation de rembobiner le film de ce mois de pérégrination. Toutes les images de mes étapes défilent sous mes yeux. J'aperçois parfois les lieux où je suis passé, fais une pause, pris une photo...
San Sébastian, 1h30 d'attente avant de repartir pour Irun où j'arrive à 20h28. Je me dégourdis les jambes quelques centaines de mètres pour atteindre l'hôtel Los Fronterizos.
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